Candidature de volontaires

42e, 43e et 44e éditions - 2021


Chaque année, de nombreuses personnes proposent leurs services pour la participation à l’organisation du Concours Jean-Pictet. Le groupe de pilotage du Concours examine les offres de service et invite des volontaires à venir compléter l’équipe, constituée de membres du Comité pour le Concours Jean-Pictet et de représentant-e-s des organismes soutenant le Concours.
Le Concours prend en charge les frais de voyage (train ou avion, classe économique) et les frais d’hébergement des volontaires pendant la durée du Concours. Les volontaires ne reçoivent pas de salaire, d’indemnité ou de per diem.

Soyez conscient que lors des dernières années, le nombre de candidatures reçues était plusieurs fois supérieur au nombre de personnes retenues.
Le groupe de pilotage cherche à établir un équilibre des profils des volontaires : genre, âge, nationalité, langues, profil professionnel... Par ailleurs, les candidatures de personnes ayant une implication dans le domaine humanitaire et/ou dans la promotion du travail du Concours sont particulièrement appréciées. Le groupe de pilotage entend également trouver un équilibre entre les personnes ayant déjà participé en tant que volontaires, pour faciliter la continuité de l’esprit du Concours, et celles n’ayant jamais eu cette opportunité, pour permettre au plus grand nombre de participer. Notez enfin que, conformément à une pratique établie, les participant-e-s de 2023 ne sont pas éligibles à participer en 2024 – une année de carence est en effet requise entre la participation en tant que membre d’une équipe et le retour en tant que volontaire.
Par ailleurs, les contraintes financières nous conduisent à examiner en priorité les candidatures pour lesquelles les frais de voyage seront limités - que ce soit en raison de la courte distance due à votre proximité avec le lieu du Concours - ou grâce à un soutien institutionnel. Les personnes désireuses de couvrir leurs frais de voyage seront particulièrement prises en considération, car nous voulons dépenser autant d'argent que possible pour soutenir les équipes ; dans tous les cas, nous paierons l'hébergement en pension complète pendant la durée du concours.

Quatre types de rôles sont recherchés :

1. Membres du jury (environ une quinzaine de personnes recherchées par édition)

Les membres du jury évaluent les équipes lors de la première phase et des demi-finales. Être membre du jury requiert :

  • - un excellent niveau en droit international humanitaire, si possible avec une expertise particulière (humanitaire, militaire, gouvernementale, judiciaire…) ;
  • - de nous informer de tout conflit d’intérêt, réel ou perçu, avec une équipe ou une institution envoyant une équipe, permettant ainsi de ne pas vous attribuer le même groupe que cette équipe ;
  • - de devoir jouer des rôles dans le cadre de la simulation, tout en évaluant les équipes candidates ; - de faire preuve de rigueur, d’impartialité et d’intégrité dans l’évaluation des équipes ;
  • - de suivre les consignes données par l’organisation dans le cadre de la simulation ;
  • - dans la semaine suivant la fin du Concours, de finaliser un rapport sur deux à quatre équipes, suivant le modèle mis à disposition par l’Administrateur du Concours.
Candidatez si vous adorez le droit international humanitaire et êtes prêt-e à passer plusieurs journées consécutives à écouter des équipes et à interagir avec elles. Ne candidatez pas si le droit vous ennuie ou si vous détestez faire plusieurs choses à la fois.

2. Tuteurs/tutrices (dix à quinze personnes recherchées par édition)

Les tuteurs et tutrices assistent les équipes sur tous les aspects non juridiques (voir les articles 12 et 16 du Règlement du Concours). Être tuteur/tutrice requiert :

  • - des qualités d’écoute et d’observation, permettant de percevoir tous les aspects des dynamiques des épreuves ;
  • - des aptitudes à gérer des débriefings avec les équipes, éventuellement avec une importante charge émotionnelle et des dissensions au sein des équipes ;
  • - d’être prêt-e à renoncer sans regret à toute discussion avec les équipes sur les aspects juridiques des épreuves ;
  • - d’être capable d’accepter que la performance des équipes est la leur, pas la vôtre, tout en faisant tout votre possible pour aider les participant-e-s à progresser ;
  • - de nous informer de tout conflit d’intérêt, réel ou perçu, avec des équipes ou des institutions, permettant ainsi de ne pas vous attribuer ces équipes ;
  • - dans la semaine suivant la fin du Concours, de finaliser un rapport sur les quatre équipes qui vous sont attribuées, suivant le modèle mis à disposition par l’Administrateur du Concours.
Candidatez si vous êtes plus intéressé par l’apprentissage que par le droit international lui-même, prêt-e à assister à des épreuves pendant la journée et à mener des débriefings pendant les soirées, possiblement jusqu’à une heure avancée. Ne candidatez pas si vous êtes un nerd du droit ou si vous aimez mieux parler qu’écouter. Notez que vous devez apporter la preuve de votre expérience dans l'encadrement de personnes. Avoir participé au Concours ne suffit pas  en revanche, une expérience d'encadrement d'une équipe dans un cadre professionnel est un atout - même si, en tant que Pictéiste, vous n'êtes plus dans le domaine du droit actuellement.

3. « Petits-Bras » (deux à quatre personnes recherchées par édition)

Dans la terminologie du Concours, les « Petits-Bras » organisent les salles, veillent à la bonne orientation des participants et ont la lourde tâche de distribuer les documents aux équipes. Être « Petit-Bras » requiert :

  • - une grande précision sur les heures de distribution des documents et sur les documents à distribuer ;
  • - une capacité à anticiper les problèmes logistiques et à interagir de manière claire et positive avec les autres personnes impliquées dans l’organisation ;
  • - une capacité à établir de bons contacts avec les membres de l’équipe organisatrice et les participants ;
  • - une capacité à gérer son stress dans les moments de « coup de feu » ;
  • - un attachement tout particulier à la ponctualité et à la confidentialité ;
  • - de nous informer de tout conflit d’intérêt, réel ou perçu, avec des équipes ou des institutions, permettant ainsi de ne pas vous attribuer ces équipes.
Candidatez si vous aimez travailler par à-coups, avec des moments de stress coupés de périodes plus calmes. Ne candidatez pas si vous êtes désorganisé-e, toujours en retard ou si vous ne savez pas gérer votre stress.

4. Membres de la « cuisine » (environ six personnes recherchées par édition)

Dans la terminologie du Concours, les membres de la cuisine sont les personnes qui préparent le cas pratique et tous les documents nécessaires aux épreuves. Être membre de la cuisine requiert :

  • - un excellent niveau de connaissances en droit international humanitaire, et plus largement du droit international public et d’autres branches pertinentes, tant du point de vue théorique que pratique ;
  • - une parfaite maîtrise de l’écriture de l’anglais ou du français, avec de préférence une connaissance de l’autre langue suffisante pour vous permettre de comprendre un texte juridique, pour les 42 et 43e éditions ;
  • - une extrême rigueur dans l’écriture et la relecture de documents ainsi que dans la gestion des documents ;
  • - une absence totale de conflit d’intérêt, réel ou perçu, avec une équipe ou l’institution d’origine d’une équipe ;
  • - un respect absolu de la confidentialité ;
  • - d’être prêt-e à travailler sous pression jusqu’à douze ou quinze heures par jour, avec une totale disponibilité, dans une atmosphère qui peut être bruyante, joyeuse ou intense, selon les moments – renonçant de fait largement à rencontrer les participant-e-s au Concours avant la dernière journée du Concours ;
  • - de travailler au sein d’une équipe, et de pouvoir mettre de côté les aspects émotionnels susceptibles d’affecter le travail ;
  • - de participer à quelques réunions virtuelles dans les semaines précédant le Concours, afin d’organiser le travail de la cuisine.
Candidatez si vous êtes prêts à donner toute votre énergie pendant une semaine dans une atmosphère inoubliable. Ne candidatez pas si vous aimez dormir beaucoup ou faire la fête pendant les soirées, ou si vous aviez prévu de finir votre doctorat justement pendant la semaine du Concours.

Important : si vous êtes employé par le CICR, il est impératif de contacter le responsable des milieux académiques à Genève pour connaître les modalités de participation, soit en tant que représentant officiel du CICR, soit dans le cadre de vos congés en sans financement de la part du CICR.